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FESTIVAL DES MOTS

Nicole Calfan, le 19 juillet à Levens…2 min read

Juin 25, 2013 2 min

Nicole Calfan, le 19 juillet à Levens…2 min read

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Vendredi 19 juillet à 20h30 à Levens – Place du village

La lecture

« Le roman de la momie » de Théophile Gautier

Pharaon aime Tahoser qui aime Poëri. C’est à son retour d’Ethiopie que Pharaon porte un regard chargé de volupté sur la fille du grand prêtre. Lui qui rentre couvert de gloire, lui qui n’a plus rien à désirer au monde, roi, presque dieu, se sent soudain l’esclave de la jeune Egyptienne. Mais Tahoser, merveille de beauté et de grâce, se languit d’un jeune homme aux prunelles sombres qu’elle a entrevu sur la terrasse luxuriante d’une maison. Aussi n’hésite-t-elle pas à se dépouiller de toute sa splendeur pour conquérir le coeur de Pôëri, l’exilé, l’Hebreu. Fastuese histoire d’amour qu’un jeune lord anglais découvre dans le papyrus d’une tombe inviolée de la Vallée des Rois. Ci-gît, avec encore toute l’apparence de la vie, une jeune femme morte depuis plus de trente siècles.

Calfan Nicole © Xavier MartinLa lectrice

Née à Paris d’un père russe et d’une mère polonaise, Nicole Calfan est engagée en 1968, à sa sortie du Conservatoire, à la Comédie-Française, où elle reste six ans et joue les ingénues du répertoire.

Elle apparaît au cinéma en 1969 dans Le Grand Amour de Pierre Etaix puis dans Borsalino de Jacques Deray, au côté de Delon et Belmondo. En trente ans de carrière, elle a joué avec nombre de vedettes, de Jean Yanne (dont elle a immortalisé la rencontre, dans Toi l’ours, moi la poupée (Michel Lafon, 2004), à Omar Sharif ou Ava Gardner. A la télévision, on l’a vue auprès de Georges Descrières (Sam et Sally), Roger Hanin, Claude Brasseur, Patrick Chesnais… Romancière, on lui doit notamment La folle enfantLa guerrière (éditions 1, 1983, 1987), La femme en clé de sol (Denoël, 1993), L’étouffe-cœur (Flammarion, 2000) et une autobiographie, Les dents du bonheur (Flammarion, 2003). Sa dernière parution s’intitule Lettre ouverte à Alain Delon (Editions l’Archipel, 2012).

(source : Editions l’Archipel)